Paul Buffet

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Paul Buffet
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Paul BuffetVoir et modifier les données sur Wikidata
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Distinction
Archives conservées par
Archives départementales des Yvelines (166J, Ms 1466-1483, 18 pièces, -)[1]Voir et modifier les données sur Wikidata
Œuvres principales
La Mare (d), Le Négus Ménélik (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Paul Buffet, né le à Paris, où il est mort le [2], est un peintre, un illustrateur et un prêtre catholique français.

Son frère cadet est le peintre Amédée Buffet (1869-1933).

Biographie[modifier | modifier le code]

Paul Buffet est l'élève de Gustave Boulanger et de Jules Lefebvre à l'École des beaux-arts de Paris. Peintre orientaliste, peintre d'histoire et de paysage, il expose pour la première fois au Salon des artistes français de 1886[3]. En 1892, alors qu'il expose à la galerie Durand-Ruel à Paris, il adhère à la Société des peintres orientalistes que vient de fonder Léonce Bénédite (1856-1925)[4].

Médaille de 2e classe au Salon de 1893, année où il est placé en hors-concours[3], il expose Le Défilé de la hache au Salon de 1894, tableau inspiré du roman Salammbô de Gustave Flaubert. Cette œuvre lui vaudra une récompense sous la forme d'une bourse de voyage qu'il effectuera en Abyssinie, où il sera reçu à la cour du Negusse Negest d'Éthiopie, Menelik II.

Lauréat du prix national en 1896, il reçoit une médaille d'argent lors de l'Exposition universelle de 1900[3].

En 1900, il participe à la décoration des salles du restaurant Le Train bleu de la gare de Lyon à Paris.

Il participe à l'Exposition coloniale de Marseille en 1906.

En 1907, Paul Buffet participe avec cinq autres peintres à la décoration de l'hôtel de ville de Neuilly-sur-Seine en illustrant des métiers urbains[5].

En 1909, il effectue un second voyage en Algérie. Buffet devient sociétaire de la Société des artistes français.

Pour la cathédrale Sainte-Geneviève-et-Saint-Maurice de Nanterre, il réalise un vitrail et La Vie de la Vierge située dans l'arc en plein cintre du mur sud du transept[6].

En 1916, Paul Buffet se destine à la prêtrise. Il devient l'aumônier de l'Union des catholiques des beaux-arts et de la Société de Saint-Jean. En 1940, il assiste Édouard Branly (1844-1940) dans ses derniers moments[7].

Alité à faire ses Pâques à son domicile[réf. nécessaire], il meurt quelques jours plus tard en 1941.

Distinctions[modifier | modifier le code]

Collections publiques[modifier | modifier le code]

Le Défilé de la Hache, musée des Beaux-Arts de Nantes.
Espagne
France
  • Localisation inconnue : La Tentation du Christ, Salon de 1893, huile sur toile, acquis par l'État[8].

Illustrations[modifier | modifier le code]

  • Négus Ménélik à la bataille d'Adoua, illustration de la couverture du Petit Journal, no 406, .
  • Hugues Le Roux, Ménélik et Nous. Récit de voyage et chasse, été 1900, couverture illustrée par Paul Buffet, Paris, Nilsson, Per Lamm, 1901, 446 p.
  • Chez le Lion de Juda, collectif d'éditeurs, non daté.

Expositions[modifier | modifier le code]

Salons[modifier | modifier le code]

Publications[modifier | modifier le code]

  • Bibliographie. Discours et opuscules divers de Mr Louis Buffet, Paris, P. Renouard, non daté.
  • Jean-Pierre Laurens chef d'atelier à l'École des beaux-arts, membre de l'Institut, allocution prononcée sur sa tombe le , non daté.
  • « Le Maître », L'Art Sacré, .
  • « Notre-Dame du Calvaire de Châtillon », La Semaine religieuse de Paris, , au sujet de Paul Flandrin et Jean-Pierre Laurens.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « https://archives.yvelines.fr/rechercher/archives-en-ligne/correspondances-du-musee-departemental-maurice-denis/correspondances-du-musee-maurice-denis », sous le nom BUFFET Paul (consulté le )
  2. Acte de décès à Paris 6e, vue 8/19.
  3. a b et c René Édouard-Joseph, Dictionnaire biographique des artistes contemporains, t. 1, A-E, Art & Édition, , 478 p., p. 216.
  4. Historien d'art et conservateur du musée du Luxembourg, Léonce Bénédite fut le premier conservateur du musée Rodin. Les cofondateurs de cette société sont Louis-Auguste Girardot (1856-1933), Maurice Bompard (1857-1936), Jean-Adolphe Chudant (1860-1929), Étienne Dinet (1861-1929) et Eugène Girardet (1853-1907). À partir de 1908, cette société sélectionne les boursiers de la villa Abd-el-Tif à Alger. Léonce Bénédite a été le premier a réuni les peintres orientalistes dans le pavillon de l'Algérie décoré à l'occasion par Armand Point (1860-1932).
  5. Les toiles marouflées sont mises en place par Félix Bonheux en 1908.
  6. Les cinq médaillons qui forment la croix centrale et les quinze médaillons formant l'encadrement seraient l'œuvre des élèves de l'École des beaux-arts de Paris[réf. nécessaire].
  7. Havas, « l'hommage à Édouard Branly : au cimetière », l'Est républicain,‎ (lire en ligne).
  8. « La Tentation du Christ », notice sur la base Archim.

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Florence Austin, L. Thomton, Les Africanistes, peintres voyageurs 1860-1960, Éditions ACR, 1990.
  • Le Livre des peintres exposants au Salon de la Société des peintres orientalistes français, Vol. 14, Paris, 1931.
  • Collectif, Le Train Bleu, auto-édition, Paris, Imprimerie Presse Lois Unis Service, 1990, (ISBN 2-908557-01-0).
  • Monseigneur Villeplet, L'Abbé Paul Buffet du chevalet à l'autel, Paris Bonne Presse, 1950.
  • J.C. Bouderrot, Comment Branly a découvert la radio, Éditions EDP Sciences édition, 2005, (ISBN 2-868838-39-1).
  • Lynne Thomton, La femme dans la peinture orientaliste, Éditions ACR, 1993.
  • Pierre Sanchez, Stéphane Richemeond, La Société des peintres orientalistes français (1889-1943), L'Échelle de Jacob, 2008, (ISBN 978-2-913224-73-5) (BNF 41278590).
  • M.C. Depierre, Les œuvres Orientalistes de la 2e moitié du XVIIIe et du XIXe siècle au Musée des beaux-arts de Nantes, mémoire de maîtrise, université de Rennes, 1980.

Liens externes[modifier | modifier le code]